T'em lakehé casi de hoarhein: chonj enta erhat de gement tra e ram e chervijam a unan-benag ag er benùéger-sé e hanùes "truc" pe "machin-sé".
Système d'assurances, la technique en général comme celle du parapluie en particulier qui nous met à l'abri de l'eau, nous conforte dans la confiance que nous accordons au fonctionnement adéquat des choses ouvrées dans le sens des services que nous en attendons.
Reizhiad kretadurioù, ar teknikel hollek evel an hani ar disglavier a hon lakomp en gwasked, startaad ahanomp e fizians e reiomp da vont ar dro an traoù laboured war an tu mat.
Si le caractère désagréable de la pluie ne cesse pas, car il faut encore se pourvoir et s'encombrer de l'ustensile en cause, du moins l'averse ne mouille plus.
Ma n'arresta ket an doareenn divorrus ar glav, rag faota deoc'h en em luzian gant ar rikoù se, da bep nebeutan ar barrad ne gleba ket ken.
La technique produit une relativité spécifique eu égard aux dangers constitués par les éléments naturels : l'eau peut être considérée comme un bienfait lorsqu'elle arrose le tissu végétal, lorsqu'un verre d'eau vient nous désaltérer, lorsque nous nous lavons, etc. « Les vacances de Hegel » illustrent ce fait sur le mode de l'absurde en présentant un verre d'eau sur un parapluie.
Ar teknik a pellata ar c'henver eeun etre an tu hag ar pal da derc'hel kont eus arvarioù naturel: an dour a ra vad pa vez glebiet plantoù, pe disec'hed ar gouzoug, gwalc'het ar c'horf, hag all. "Les vacances de Hegel" a ziskoueza ar fed se war ar mod direzon o lakaat ur werenn e bili-bann ur disglavier.
Celui-ci n'est tenu par personne : la technique fait à notre place, elle nous relègue dans une passivité face à son fonctionnement tous azimuts, car aussi difficile soit-il de placer un verre pour le faire tenir en équilibre au sommet du parapluie, l'action est possible.
Cette possibilité, bien qu'éloignée à l'extrême de ce qu'on attend du dôme de tissu tendu sur des baleines d'acier nous indique que nos actions ne viennent pas de nulle part et que les choses détiennent en elles-mêmes des forces de propositions qui nous font faire ceci plutôt que cela, ceci et cela.
La question, peu courante, est alors de savoir si le parapluie est un moyen ou une fin. La réponse tient dans le fait que l'exploitant du parapluie est aussi constructeur à sa façon. Si l'on conçoit aisément que le parapluie est chose à faire pour une entreprise de production de parapluies, on aurait tort de négliger la construction visée à travers son utilisation : le port du parapluie en tant que canne ne va pas de soi et en modifie le mode d'emploi pour rejoindre les possibilités de la canne. Le fait de l'ouvrir contre le vent en fait involontairement un paravent au sens stricte. Ces deux utilisations impliquent des dispositifs de sustentation (la canne) et d'obstruction (tissu contre le vent).
Inversement, construire un parapluie implique la réunion de moyens adéquats : tout tissu ne fera pas l'affaire, la solidité du manche et celle des baleines, le déclenchement de l'ouverture sont aussi à considérer.
En somme nous faisons le parapluie dans le moment où nous l'employons mais dans certaines limites qui déterminent les possibilités de la technique.
Il faut donc reconsidérer notre tendance à situer la conduite artistique réputée créative loin de ce système d'assurances qui semble a priori plomber nos gestes.
À quelle nécessité répond ce graphisme des mains à quatre doigts dessinées par l'équipe Walt Disney ? La réponse probable tient en un seul mot : la gnosoartistique. Ceci pour avancer que la visibilité des formes rapprochées est moindre car la tension visuelle plus forte, comme avec cinq doigts. On doit à la ségrégation des formes un confort visuel plus grand.
Da petra a servij ar tresenn daouarn gant pevar bizeu ar strollad Walt Disney en des groet ? Marsé, é gosté un dra benak vé graet "gnosoars". Dre an abeg ma ar welladenn zo aesoh ha pe n'es ket kalz stummoù tostig da wellout.
Une autre transformation concernant le traitement graphique des mains est du coup convoquée : dans les productions du jeune technicien qui procède par dessin bâton, on rencontre des bonhommes aux mains réduites à cinq segments. Est-elle du même ordre ? Une autre hypothèse tient au processus inverse où la technique n'est plus à la remorque mais aux commandes et l'ergognosie est le concept qui le désigne.
Bout zo un treusfurmadur all war-dro dorn tresennet a-vizhier plom. Ar penn-kaoz zo en eskemm d'honnen a-raok: teknikel a ya da gommand neze ha ne heulet ket ar pezh da zerc'hennan.
On peut aussi pour rassembler ces deux faits invoquer la modalité pratique qui rend la déictique soucieuse de correspondre à une perception et inversement la modalité magique par laquelle la technique produit ses effets spécifiques en raison de ce qu'elle ne gère pas. L'écriture bâton n'est pas spécialement adaptée aux courbures et cependant elle les traite, de même que la radio qui va jusqu'à rendre compte phoniquement des productions du peintre.
An daou oberoù-man a heller displegan gant pleustrel hag hudouriezh. Gant an amplegad-ma: a rein ur ster difor d'er ger hudouriezh; da envel traou groet a-goste teknikel.
Ainsi on est conduit à donner à la magie un sens élargi à de la déductivité du matériel employé.
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