Pourquoi Loeiz Herrieu fonda-t-il « Dihunamb » ? Pour bien le comprendre, il faut lire quelques numéros de cette revue. Bien que l’état de notre pays fut mauvais, il pensait très profondément que la semence bretonne n’était pas morte. La faire germer par son travail et celui de son équipe, telle était son idée.
« Le vrai drapeau d’un pays, c’est sa langue ! » disait-il. « Nous avons dormi trop longtemps, réveillons-nous ! » disait-il encore. Chaque dimanche, entre 1905 et 1914, on trouvait Loeiz sur les routes avec ses amis - Diverès, Mocaer, Diberder ... et bien d’autres encore.
Debout sur la pierre du crieur public, sous le porche d’une église ou le préau d’une école, il semait l’amour de la Bretagne, du breton ... Après la causerie-débat, il disait une chanson ou deux pendant que ses amis vendaient la revue.
Le 26 mars 1938, il fit à Lorient une conférence remarquable, au sujet de la littérature bretonne. Un livre en sortira plus tard .
Il mit sur pied une petite troupe de théâtre avec des amis et ses enfants. Ils allaient d’école en patronage présenter leurs pièces, certaines écrites par lui-même.
En plus d’avoir fondé les Ecoles du Dimanche, au début des années trente, en plus d’enseigner le breton ér Guerneué, à Lorient et par correspondance, il fonda en 1936 la « Confrérie du Breton Vivant ». Ses membres devaient parler uniquement breton entre eux, le lire et l’écrire le plus souvent possible et aider, par des dons, les « Ecoles du Dimanche ».
Pour les écoles encore, il traduisait en breton vannetais un livre publié par Gwalarn en 1928 « La Petite Princesse de l’Eau » d’après I’ouvrage du hollandais Rothman.
« L ‘Histoire de Bretagne » de Dihunamb fut publiée en 1910.
Extrait de l'exposition "Loeiz Herrieu"
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